S’il est une structure indispensable de votre domicile, c’est bien la toiture. Vous protégeant des aléas de la météo, elle est aussi là pour améliorer la performance énergétique de votre foyer. Pourtant, pas toujours facile de comprendre les différentes techniques d’installation de cette structure…

Un exemple : votre maison pourra être équipée d’une toiture chaude ou d’une toiture froide. « Késako », vous dites-vous ? Décryptage de ce jargon.

Toiture chaude vs toiture froide

Rassurez-vous, si votre constructeur vous propose une toiture froide, votre maison ne verra pas sa température intérieure baisser ! Il s’agit en fait de deux méthodes d’isolation, différenciées par la structuration des couches de votre toit.

Sur une toiture froide, l’isolation comprendra une lame d’air, en sous-face, communiquant avec l’extérieur. Une toiture chaude, quant à elle, ne dispose pas de cette ventilation entre la couverture et l’isolation. Si une lame d’air existe, elle n’est pas ouverte sur l’extérieur.

Choisir une toiture chaude ou froide ?

Tout cela semble bien technique, et la sélection peut paraître complexe. En clair, ces deux toitures n’auront aucun impact sur la température intérieure de votre maison — la différence se situe au niveau de l’évacuation de l’humidité : une toiture froide sera mieux ventilée qu’une chaude.

Comment choisir ? Ici, pas de règle systématique : chaque projet a ses particularités, et la réponse dépend des spécificités de votre future maison. Parfois, les modalités techniques de votre toit ne permettent pas une toiture froide, la création d’accès à la ventilation étant impossible. Aussi, la production estimée d’humidité, ainsi que les installations intérieures destinées à gérer cette dernière, peuvent imposer une toiture froide.

Envie d’en savoir plus sur le type de toiture de votre future maison ? N’hésitez pas à en parler à votre constructeur : ce professionnel vous fournira les détails techniques de votre projet, ainsi que les raisons derrière la sélection de votre type de toiture.