Afin d’accélérer la relance du logement amorcée en 2015, le gouvernement a décidé de dépoussiérer le prêt à taux zéro. Objectif : 120.000 PTZ accordés en 2016.

Le Prêt à taux zéro, coup de pouce pour la propriété

Destiné aux primoaccédants, le PTZ vise à faciliter l’accès au logement pour les ménages ne dépassant pas un plafond de revenu précis. Comme son nom l’indique, vous ne paierez pas d’intérêt sur cet emprunt que vous dédierez à une partie du financement de votre maison. Vous devrez donc le compléter avec un autre prêt (PAS, prêt conventionné…), ou avec un apport personnel.

Le PTZ 2016 : un prêt plus attractif

Depuis le 1er janvier 2016, le Prêt à taux zéro s’est assoupli — 4 mesures ont été prises pour en favoriser l’accès :

• Une augmentation du plafond des revenus. Afin d’accéder au PTZ, votre revenu fiscal de référence doit se situer en dessous d’un certain seuil : un seuil qui a été revu à la hausse.
• Une élévation de la quotité maximale de financement possible par le prêt à taux zéro. Votre PTZ ne peut être utilisé pour financer l’ensemble de votre logement, mais seulement une partie, plafonnée à 26 % en 2015. Elle peut désormais atteindre 40 %.
• La mise en place de remboursement différé : en fonction de vos revenus, vous pourrez commencer à rembourser 5, 10 ou 15 ans après la signature de votre prêt.
• Une baisse de la durée obligatoire d’occupation. Le logement financé par le biais du PTZ devra rester votre résidence principale pendant six ans — vous pourrez ensuite mettre votre domicile en location.

Vous voulez savoir si vous êtes éligible ? Faites la simulation en ligne ! Et pour plus de précisions, n’hésitez pas à vous rapprocher de votre constructeur : ce dernier est au fait des législations, et pourra donc vous donner toutes les informations nécessaires sur ce dispositif.