Pour répondre à la future réglementation thermique de 2020, les habitations de demain opteront pour l’énergie positive, là où la RT 2012 impose des bâtiments basse consommation. La maison passive se situe à mi-chemin de ces deux types de construction.

Norme en Allemagne (« Passivhaus »), l’appellation « maison passive » est utilisée en France pour les constructions à très haute performance qui se servent notamment de l’énergie naturelle pour chauffer de manière « passive ».

Une maison sans chauffage ?

À l’inverse d’une habitation traditionnelle, la construction passive peut, toute l’année, conserver une température ressentie confortable en se passant de chauffage. Ce fonctionnement repose sur deux grands principes.

D’abord, l’isolation. Une surisolation permet de diminuer les pertes d’énergie, mais également de ne pas recourir à la climatisation en été. Étanche à l’air, la maison passive utilise également la chaleur produite par ses occupants et n’est pas concernée par les ponts thermiques. Enfin, les pertes de chaleur sont compensées par une optimisation du système de ventilation.

Second principe, l’énergie solaire. Les professionnels de la construction travaillent sur l’orientation afin de trouver la meilleure exposition et de mettre à profit la lumière naturelle.

L’objectif ? Consommer moins de 15 kWh/m²/an pour le chauffage, et moins de 50 kWh/m²/an de besoin final pour pouvoir prétendre à cette norme.

Et demain ?

Lors de la mise en application de la RT2020, les nouvelles constructions seront de type BEPOS (bâtiment à énergie positive), c’est-à-dire qu’elles devront produire plus qu’elles ne consomment. Ce qui pourra permettre de répondre à vos besoins énergétiques, recharger vos appareils, ou encore de stocker l’énergie et de la redistribuer .

Les maisons passives sont aujourd’hui le premier pas vers la maison à énergie positive. Et pour franchir cette étape, votre constructeur reste votre meilleur conseiller !