Aujourd’hui, la plupart des constructeurs de maisons individuelles vous proposent des contrats pour une maison « clés en main ». Mais plus qu’une simple expression, cette appellation impose certaines règles. Quelles sont-elles ?

Une maison « habitable »

Tout d’abord, choisir un contrat « clés en main », c’est opter pour la sécurité : votre constructeur est en charge du bon déroulement des travaux, de l’ouverture du chantier jusqu’à l’habitabilité de votre maison. Par la signature d’un CCMI, votre interlocuteur s’engage sur un tarif fixe, mais aussi à achever le chantier dans un délai convenu.

Vous entrerez en possession de vos clés une fois l’habitabilité assurée. Qu’est-ce que cela signifie ? L’habitabilité est définie par un avancement du chantier jusqu’à un niveau minimum de confort, et encadrée par la loi de 1990 qui régit l’activité des constructeurs. Ainsi, plusieurs équipements devront être présents : entre autres, vous devez avoir accès à l’électricité, l’eau, le gaz, le chauffage, et votre maison doit disposer d’un coin cuisine, d’une salle d’eau ou de bain, ou encore de toilettes.

Qui s’occupe des finitions ?

Cependant, une maison « clés en main » n’impose pas que les peintures intérieures aient été faites, ni même certaines finitions. Par exemple, les travaux d’habitabilité « secondaire » d’aménagement extérieur (installation d’une terrasse, aménagement de votre jardin, chemin jusqu’à votre palier, pose de clôtures, abri de jardin etc.) ne sont pas encadrés par le CCMI. Malgré tout, votre constructeur peut entreprendre ces travaux, si vous le prévenez en temps et en heure.

Ainsi, afin d’éviter toute surprise, il est important de vous renseigner auprès de votre constructeur : celui-ci, avant que votre projet ne débute, vous donnera un aperçu précis de ce qui peut et de ce qui sera réalisé.